

I'm deranged
Mina Kavani • Grosse Théâtre
Théâtre
Mina Kavani, actrice iranienne contrainte à l’exil, explore la douleur du déracinement et la quête d’identité dans ce seule en scène bouleversant. Un récit puissant, épris d’une ardente liberté.
En 2015, Mina Kavani joue dans le film Red Rose de Sepideh Farsi. À cause d’une courte scène où elle apparaît déshabillée, elle est condamnée à l’exil, et trouve refuge en France. Elle ne s’y sentira jamais tout à fait chez elle. Tantôt poétique, tantôt tranchante, elle dit la solitude, l’arrachement, les fantômes qui la hantent. Elle interroge le regard des autres, cette pitié qui enferme, cette double identité, sans cesse vacillante. Dans une mise en scène brute, l’actrice iranienne donne corps aux souvenirs d’un Iran perdu et aux doutes d’un exil sans véritable ancrage. Mais loin de se laisser briser, Mina Kavani embrase la scène d’une énergie subtile, incandescente. Elle veut continuer à aimer, à créer, à rêver d’un théâtre et d’un cinéma loin de la dictature et de la censure. Se déploie alors un hymne à la liberté, et à l’art comme arme fatale face à l’oppression.
✦ Accessibilité élargie :
Ce spectacle bénéficie d’un
dispositif d’accessibilité
développé par panthea.live :
audiodescription, surtitrage
adapté et Langue des Signes
Française (LSF) seront proposés
grâce à des lunettes connectées.
- Jeudi 16 octobre  20h
1h
À partir de 14 ans
Ce spectacle fait partie du parcours Identités au féminin
de 6 à 20€
✧ Tarif spécial parcours : les 3 spectacles du parcours pour seulement 24€, soit 8€ par spectacle !
Dans ce seule en scène virtuose, Johanna Nizard donne vie à Abraham Ajar, un personnage qui n’existe pas mais qui a tant à dire. Imaginé par l’autrice et rabbine Delphine Horvilleur, il devient le prétexte d’une réflexion fine et profonde sur notre rapport à l’identité – une remise à zéro de nos convictions, à l’heure où les cristallisations identitaires n’ont jamais été aussi fortes.
Laure Mathis est magistrale et embrase la scène dans ce solo. Dans ce nouveau spectacle, Juliette Navis poursuit sa recherche sur le rapport conquérant de l’Homme au monde et s’inspire de la figure de Céline Dion pour aborder la relation à la mort et à la vieillesse.
Qui était réellement Jean-Luc Lagarce ? Vincent Dedienne explore les carnets d’écriture de l’un des plus grands dramaturges du XXe siècle. Dans ce Journal, au fil des années, se dessine le portrait intime d’un jeune homme drôle et terrifiant.